Vendredi 11 avril 2014 à 22:33

 ...........

         FIN

Lundi 24 août 2009 à 22:44

Pendant ce temps là, Vince peaufine l'organisation de sa soirée « délinquant nocturne ». Quelques barrettes pour les insomniaques, quelques euros pour faire l'appoint, un cutteur et des baskets performantes en cas de courses poursuites. Après que son joint ait rendu l'âme, Vince rejoint son acolyte pour leurs escapades au clair de lune. Au programme de ce soir, les parkings et ruelles mal éclairées du côté Est de la ville.

Alors qu'il était en train de vérifier que le propriétaire d'une BM dernier cri avait bien fermé ça portière a clés, une main se posa sur son épaule. D'un coup violent et furtif, notre lascar se fracassa le coude sur le torse de la main. Face à lui, se tenait un homme d'une trentecinquaine d'années, le mètre soixante quinze standard des top modèles, des bras envahit de muscles, eux mêmes couverts de tatouages. Un tour de cou digne de recevoir sa cocarde au salon de l'agriculture, et un sourire à distribuer des syncopes aux télétubbies. Vince engagea le dialogue :

  • C'est bon, ça va lâche-moi putain !

Aussitôt dit, aussitôt fait... Le molosse balança Vince comme une vielle selle sur le rétro d'une PANDA qui stationné a côté. Pendant ce temps, le collègue de Vince avait pris conscience que délinquant n'était pas un métier d'avenir et tentait une reconversion en tant que sprinteur. Toujours calme et serein, l'homme s'accroupit face à Vince, qui lui s'était mis en boules et gesticulai ses jambes dans tout les sens au rythme de ses piaillements.

  • Vas y arrête, c'est bon arrête...

L'homme arracha la banane du gisant, en extirpa la soixantaine d'euros qui s'y trouvait, tordit la portière de la voiture qui n'emballera jamais une bimbo et y glissa les billets. Les deux lèvres de l'homme prirent alors une direction opposé et sa voix se fit enfin entendre.

  • Considère ça comme un dédommagement pour les dégâts que t'as commis !.. Maintenant tire toi et fais en sorte de jamais me recroiser.

Vince s'exécuta et s'éloigna aussi vite que son état le lui permettait.

Une fois la petite frappe hors de vue, la grosse frappe entra dans la maison qui faisait face a la scène.

  • Eh Victor !! Comment tu vas frangin ?


 

Dimanche 28 juin 2009 à 10:50

Si à 27 ans t'as pas 3 jean's, 4 sweats, un vieux camtar, un célibat qui s'accroche, un chien trisomique, zéro appart, une capuche de blouson mais pas de blouson : t'as raté ta vie .....

Samedi 30 mai 2009 à 22:03

Bon alors, depuis l épisode Cannes, j ai vu des paysages assez énormissimes une clé de treize à la main. La clé de 13 c est pour le pot d échappement, qui comme son nom l indique, n arretait pas de s échapper. Le tout sur les routes boliviennes du var. Après l avoir réparé à la marocaine une bonne demi douzaine de fois, je l ai finalement réparé pour de bon au moment où j ai croisé un semblant de civilasation. C est donc avec mon pot tout beau tout propre que je me suis retrouvé à boucher l allée 10 du Auchan de Nice. Vu que l embrayage m a fais une crise de jalousie et m a laché à son tour. Résultat me voilà bloqué pour quelques jours dans le parking du dépanneur, à attendre la pièce et la réparation. Heureusement pour moi ma fidèle clébarde a réussi à choper la gale- une maladie que j assimilai au moyen âge-, et m en fais partager ses incroyables vertues. J ai donc tout le loisir de traiter le cleps, le camion et moi même au lieu de seulement me faire chier dans le trou du c** de la zone industrielle de Saint Isidore. Sinon j ai vu un concert à Nice (arrivé à 18h00 garé à 19h45). J ai quand même pu voir debout sur le zinc en buvant une bière à 5.50 euros. Je me suis aussi retrouvé à plusieurs reprises enfermé dans la fôret par de sympathique proprietaires qui ont trouvé plus logique de refermer la barrière dérrière moi -après m avoir épié au travers du feuillage- qu eventuellement venir simplement me dire de dégager. Mais c était sans compter sur ma pince et ma clé qui m ont permis de filer a l anglaise. Là, j attend comme un gland que le camion soit réparé et je pourrai enfin me casser en Italie, avec un léger retard sur mon planning........ ... Bon, beh en fait, le mécano m apelle alors que je courais après ce putain de cleps galeux, qu avait rien trouvé de mieux à foutre que de passer le filet séparant la décharge où je squattai et le practice de golf. J arrete donc de courir comme un con sur le green après le meilleur ami de l homme, pendant que les pantalons à carreaux attendaient patiemment que ce putain de jeune branleur en ait fini de courir en rond pour pouvoir à nouveau reprendre leurs records de distance. Le mécano m annonce alors la bonne nouvelle. Après avoir entièrement démonté le moteur, il se rendent compte que finalement c est pas l embrayage qu est foutu mais aussi la boîte de vitesse. Formidable, m exclamai je, eh bien ajoutons celà au 980 euros. Le hic c est que la pièce est introuvable. Le mécano a fait toutes les casses du coin et mon antiquité est introuvable. Bonne nouvelle, je peux l avoir neuve pour la modique somme de 1500 euros. Me voilà donc le cul entre deux chaises. D une part lâcher 3000 pour réparer ou bien 1500 pour couvrir les diveps frais me permettant de l abandonner. Après qques jours de réfléxions, je décide finalement de tout lâcher. Et pris d une lueur d optimisme, je décide d apeller moi même qques casses avant de demander mon rapatriement à l assurance. Au 3éme coup de fil le gars me répond avec une logique déroutante dans la voix que, oui il a une boïte 4 vitesse pour renault trafic diesel 2.1 à embrayage hydraulique(un peu comme si j avais demandé une baguette à un boulanger). Je repars donc tout guilleret voir le mécano, ravi à l idée de claquer 1500 euros dans des réparations. Je lui demande qd il pourra réparer mon logis : "Boh si on s y met dès demain a deux il sera prêt le soir même. T aura pas a passer le w.e ici." De mieux en mieux, je vais voir dans les bureaux histoire de quémander une voiture pour aller chercher la piece. Ni une ni deux, me voila au volant d une bagnole prêt à décoller. Par sécurité, j apelle la casse histoire de voir s ils prennent la CB :"Bien sur monsieur, pas de problèmes." woohoo !! je lui annonce que je débarque, et là "Ah mais elle est pas démonté, vous l aurez pas avant demain midi..." midi? le mécano aura du mal à commencer à 08h00. Donc elle sera pas prête vendredi soir. Autrement dis, je suis bon pour un w.e sur le parking. Dans mon 3mètres cubes sans eau, ni courant,où il fait 35 degrés la nuit et où mon plumard se situe à 15 mètres de l autoroute. Nickel !! j avais rien prévu ce w.e . Tout à l heure, alors que je comptai mes doigts de pied, mon oncle m apelle. Je lui résume qques unes de mdds péripéties. Et c est là qu il m apprend que lundi, c est férié...

Jeudi 21 mai 2009 à 20:46

Mesdames, Messieurs, bienvenue dans "3 questions à...", votre émission du dimanche soir. Ce soir pour répondre à mes questions, je recois le leader du nouveau parti : le Parti Pro-Peuple, où P.P.P pour les intimes, si vous me permettez l'expression.
- Denis Poujard, bonsoir
- Bonsoir,
- Alors vous connaissez l'émission, pas de blabla, et les questions commencent dès maintenant.
- Ce n'est pas un problème et sachez que j'aime beaucoup votre émission, je la regarde autant que mon emploi du temps me le permet.
- Et nous vous en remerciont. Alors, la première question qui me vient à l'esprit est : pourquoi ce nouveau parti ? Aucun de ceux existant déjà ne vous convenez ?
- Avant de vous répondre je tiens juste à revenir sur votre présentation, et cette manie que vous, les journalistes, avez de coller des étiquettes. Le Parti Pro-Peuple, le P.P.P, n'est pas un parti de gauche. Il est tout simplement le parti du peuple. Pensez vous que le peuple est de gauche ? Je ne le crois pas. Est-il de droite ? Non madame ! Il est tout à la fois. Le peuple est au RMI, il paie l'ISF, doit aller chercher ses enfants à l'école, écoute Fight Joe, recycle, ou non, ses déchets. Il est un homme, une femme, il est d'origine hispanique, congolaise, retraités ou homosexuel. Il est toutes les religions, origines, préférences confondues. Voilà ce qu'est le peuple ! Mais surtout, je vous le dis ! Le peuple est inquiet Madame ! D'où les raisons de ce nouveau parti, ou, oserai-je dire ce parti du renouveau.
La réponse ayant l'air suffisante aux oreilles de la journaliste, elle passe à la question suivante :
- A peine arrivé sur la scène politique, le P.P.P fait déja polémique. Je fait évidement allusion aux propos de Mlle Ronchard, l'une de vos portes paroles.
- Je comprends vos inquiétudes. Mais vous savez le P.P.P est un parti jeune et idéaliste. Il n'en est qu'a ses premiers pas. Je taxerais ces maladroits propos d'erreur de jeunesse. Etant moi même père de trois enfants, je ne sais que trop bien qu'engouement et précipitation sont bien souvent synonymes de dérapages. Laissez nous donc un peu de temps. Et cessez de vous focaliser sur ces erreurs, sommes toutes minimes, pour vous penchez sur l'essentiel de notre programme qui mérite bien plus d'attention que ces quelques mots prononcé à la va vite.
- Justement, quel est-il votre programme ? que nous propose concètement le P.P.P ?
- Notre programme est simple. Tellement simple que l'on pourrai se demander pourquoi il aura fallu tant de temps, pour que de telles idées, essentielles, prennent place dans le débat politique. Il est temps de dire les choses comme elles sont. Celà fait bien longtemps que la politique n'est plus qu'un leurre. Il était temps qu'un nouveau parti, riche en idées, propositions pertinentes et surtout inédites voit le jour. Un parti engagé, dans lequel nous prenons des risques quant aux solutions proposées. Certains d'entre nous étaient réticents, peur d'être muselé, peur des raillleries. Vous savez le changement effraie. Mais ce n'est pas le peuple qu'il effraie, seulement les hautes sphères.. Mais cela suffit !!!!
Le peuple en a marre ! Assez de toutes ces belles phrases qui ne veulent finalement rien dire. Assez de blablater, il est temps à présent d'entrer dans le vif du sujet.
Nous pensons donc que par les temps qui courent. Et je vous voit déjà vous interposer à grands coup de "oui mais la crise", "le chomage". Ce n'est pas la question. La vrai question est : "Allons nous réagir ?", je dirai même : "Allons nous agir ?". Où bien nous laisserons nous manipuler comme à l'accoutumé. Ne serait il pas temps de prendre les choses en mains ? Voulez vous être acteur ou spectateur ? La France, oui j'ai bien dit la France, ne peut plus avancer de la sorte ! Certes, me direz vous, d'autres pays sont plus à plaindre, nous ne sommes pas si mal lottis finalement. Est-ce une raison ? Dois je renoncer à l'aspirateur sous prétexte que mon voisin n'a même pas de balai ? Eh bien moi je dis non !! Et quitte à déplaire à nos dirigeants en place, je dirais même qu'il est temps que chacun de nos concitoyens ait son propre aspirateur ! Utopie me direz vous ? Je ne le crois pas, ou plutôt je m'y refuse. Tant qu'il y aura une once d'espoir, nous seront là pour la faire prospérer. Sachez mes amis que vous n'êtes pas seul. Et surtout, comprennai bien que je vous entends. Le jour du renouveau approche. Et ensemble, je dis bien ensemble. Car au risque de perturber les zygomatiques du gouvernement: nous sommes l'avenir ! VOUS êtes l'avenir ! Alors levez vous mes amis, et relevons la tête. Finis les faux-semblants, agissons, REagissons ! Et vous verrez qu'un jour, l'aspirateur à la main, nous nous rappellerons de cette époque comme d'un lointain souvenir.
- ???? Au risque de paraître arrogante, je vous avoue que je n'ai pas bien saisi le programme dans votre tirade
- Il sourit. Vous les journalistes, toujours aussi carré, aussi pragmatique. Que voulez vous que je me lance dans une série de chiffres ? Que je vous parle de je ne sais quel article du code civil ou pénal ? Voyons le francais n'en a que faire, ce qu'il veut c'est du concret. Il veut voir les réformes, et non les entendre. Je pourrais vous parler de nos propositions sur les retraites, les prisons, la sécurité, la crise, et bien d'autres encore, mais dans ce cas votre émission ne devrait plus s'intituler "3 questions à..." mais "Une nuit avec...". En tout bien tout honneur évidemment, j'aime ma femme et ce depuis plus de 35 ans.
- Vous m'en voyez ravie mais votre programme ? Donnez au moins quelques unes de vos réformes. Et sans vouloir vous pressez, nous devons bientôt rendre l'antenne.
- Vous m'amusez, vous posez des questions et ne laissez pas le temps d'y répondre. Mais bon, je vais essayer de vous résumer tout celà, puisque le temps nous est compté. Notre programme c'est d'agir, nous voulons que chaque citoyens aient un emploi, car ce n'est pas une chance que de pouvoir travailler pour subvenir aux besoins de sa famille, c'est un droit. Nous voulons enrayer la misère. Vous savez quand je croise un sans-abri et prends quelques minutes pour discuter avec lui. Bien souvent son parcours me fais peur, je me rends compte que nul n'est à l'abri de prendre sa place. Et bien cela me fait honte, de penser que cette nuit encore, Dédé de la rue des Lilas dormira à nouveau dans le métro. Je veux que nos seniors puissent passer paisiblement leurs retraites sans avoir à choisir entres des pâtes ou des patates. Cela....
- Pardonnez moi si je vous coupe mais il est malheureusement temps de rendre l'antenne, je vous remercie pour votre franc parler, la semaine prochaine, je recevrais celui qui a récemment occupé la uune de tous les J.T, le comédien Natanaël Ben Cohen. Denis Poujard, bonsoir, vous connaissez le principe de l'émission, les 10 dernières secondes sont les vôtres.
- Tout d'abord je tiens à vous remercier pour votre invitation. Je vais essayer de résumer la pensée de notre parti. 10 secondes ce n'est pas évident au vues de tous nos projets. Notre programme ? Le changement ! Le changement, tout simplement.

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