Lundi 10 décembre 2007 à 16:34

................Je glisse un oeil au judas : du noir. J'ai donc affaire à quelqu'un d'anonyme. Le suspense est trop grand, il faut que j'ouvre. Vu mon état et celui du salon qui me sert de squatt, j'éspère juste que ce n'est pas le propiétaire des lieux ou bien toutes autres personnes qui ne comprendrai pas le côté artistique dans la disposition des mes déchets nocturnes. Soulagement, ce n'est que balthazar, mon ami toujours heureux (je sais balthazar est un vieux prénom mais tout le monde l'appelle balta, et là, c'est trop la classe).

- Ca va ? la forme ? Ouhhhh ! t'es sorti hier soir.

- Ouais..............

- Tu fais quoi ? Ca te dit d'aller boire un verre en ville ?

- Là tout de suite, j'suis pas très motivé.......

- Ouais je vois, tu sais quoi ? Hier j'ai l'agence d'intérim' qui m'as appelle, ils veulent m'envoyé faire un inventaire à partir de demain. Ca dure 3 jours.

- ............

- Je crois que je vais y aller, au pire si ça me saoule j'ai une période d'essai de quatre jours, pas con le type, il entre

- vas-y rentre.......

- Putain c'est vraiment le bordel chez toi, il s'asseoit

- j''t'en prie assied toi....

- Qu'est ce t'as fait cet aprem' ? Moi je suis alleé en ville avec mon voisin on est allé boire un verre

- .................

- Ah ouais, t'as vraiment la tête dans le cul là.......La semaine prochaine on va en boite avec des gars du foot si ça te dis ?

- .............., il prend la guitare

- elle est pas accordé !........................ tu connais ce morceau ?

- ............

- Tu reconnais pas ?...... Ca te dis rien ?....... J'ai appris ça chez mon voisin, il a un pote qui joue trop bien..........

- .................ah ouais ?..........

- Eh ben, t'es pas très loquace, faut pas sortir si tu peus pas t'en remettre.

- ............

- Ah ! Au fait, c'est pas toi qu'a mon film ? Je voulais le passer à mon voisin mais je le trouve pas.

- ......Non, je l'ai pas.........

- Boh j'sais pas il doit être chez moi. Bon alors, ca te dis pas d'bouger viteuf ?

- Là non, j'ai vraiment pas envie, je suis crevé.

- Ok............ Ca te dis que je te mette une branlée a FIFA ?

- ......Non, du tout.....

- Allez, viteuf, je joue que d'une main si tu veus.

Là, d'un ton non pas méchant mais plutôt instinctif, je lui sors:

- ................Non mais casse toi avec ta bonne humeur ! Tu vois pas que j'ai 2 de tension là ? J'ai pas envie de bouger. J'ai pas envie de parler. J'veus juste me vautrer sur mon canap' et boire de la verveine

- (d'un air légérement surpris) ok, ok fallait le dire avant je vais y aller. Toute façon je dois passer chez mon voisin.

- Ok à plus.

- Ciao......

Je ne lui laissa pas l'occasion d'en placer une autre. Je fermais aussitôt la porte et son verrou.

Fidèle à ma parole, je me vautrais sur le clic-clac, et ce jusqu'à ce que mon ventre crie famine. Là je me retrouve face à un dilemme, me faire à manger ou me bouger jusqu'au kebab ?.........

                                              à suivre.......

Vendredi 7 décembre 2007 à 16:01

.....................Home sweet home ! Sauf que là je me rappelle soudain que le début de soirée c'est chez moi qu'on la passé. L'accès à l'enrouleur de câbles électriques, qui me sert de table basse est totalement impossible. La disposition des cadavres de canettes de bières, me fait penser a une énorme partie de dames : HK contre KRO. Je décide donc de balancer stratégiquement mes clés sur le clic-clac, entre un blouson est d'autres fringues. J'enjambe les packs vides et me dirige vers la chambre. M'y voici, allez hop ! Je me désape en deux deux et me voilà plongé dans le monde merveilleux de mon lit (mon lit est directement poser sur cette bonne vieille moquette, donc pas de planque niveau monstres, je m'endors serein)…….

……  «  Nique les flics, j'encule le système sans faire de détour pour moi la vie n'est qu'un court parcours!!! »

Quelle est donc cette douce mélodie qui parviens à mes oreilles ? Je vois, mon voisin a pris soin de bien mettre la musique à fond pour couvrir le bruit de l'aspirateur. Quelle délicate attention…… «  T'es trop belle c'est d'la balle t'fais pas bill j'kiffe ton bowl.. »… Bon, je crois que je vais me fumer un petit somnifère histoire d'atteindre ce bon vieux sommeil paradoxal….. « Eh mes frères d'galères, stop au stock dans les caves. C'est trop grave faut que je le chante, ces sous sols sont pleins d'amiantes »… Je finis par réunir les différents ingrédients de mon cocktail. Entre deux bières et quelques mouchoirs imbibé d'alcool, j'établis ma mise en place. Il ne me reste plus qu'à trouver un feu qui marche (un jour je me déciderais à me séparer de tout ces feux qui ont fait leurs temps). Je me soigne devant la télé, une fille plutôt sexy pose des questions stupides du style : qui se cache derrière cette photo ? Là, on aperçoit la photo du plus célèbre rockeur français, mais son menton et ses cheveux sont cachés par des bandes noires. Heureusement, on nous passe un extrait sonore de sa chanson la plus connu. Et pour les plus sceptique, on nous donne son prénom, un certains Johnny. L'ex-vedette de télé-réalité, nous la joue « toujours pas d'appel ? Voyons je suis sûre que chez vous, vous avez la réponse. Je rappelle qu'il y a 1000 euros en jeu. » Heureusement, mon tremplin à sommeil touche à sa fin, je ne connaitrais jamais la réponse de l'énigme du rockeur mais tant pis je me couche au son de mes voisins : un mélange d'aspirateur, de rap et de pleurs de bébé.

     J'ai fais un rêve, j'ai rêvé qu'un jour j'été au ski avec mon meilleur pote. On remontais la piste avec les ski a l'épaule comme tous les autres skieurs d'ailleurs. Une fois arrivé au sommet , on chaussaient nos skis et en avant pour le télésiège. Niveau sensation forte on fais pas mieux. Durant la descente , mon collègue eu l'idée de se balancer sur le télésiège. Résultat : le câble pête et tout le monde se retrouve au sol. On se relève, et avec mon pote, on entreprend d'aller se cacher dans la forêt. Là un maître-nageur-sauveteur nous course (ne cherché pas de cohérence, c'est un rêve) . Heureusement, ses palmes sont pour lui un handicap, et il finis par renoncer, mais nous lance quand même : « Courez, courez de toutes façon, vous verrez dans deux ans vous le paierez ! »

       Là, je me trouve dans un état que j'adore, je dors mais je suis conscient. Suffisamment conscient pour entendre cette bonne vielle sonnette me rappeler à l'ordre. Qui ose me réveiller à 16h42 du matin ? Je me lève enfile le premier truc qui me passe sous la main et me dirige vers la porte.

                                                                               à suivre...

au cas ou psy passe par là,je devrais ptêt pas le dire mais le rêve est 100% vrai

Jeudi 6 décembre 2007 à 2:08

source : la telelibre.fr

Lundi 3 décembre 2007 à 21:21

...................Réveil !!! Wouhaa, le mal de tronche. Ah ouais c'est vrai-je suis au commissariat. Vince dors encore, essayons de ne pas le réveiller, j'ai pas trop envie de refaire le monde là.. C'est marrant mais la lumière du jour rend ma cellule beaucoup moins agréable, je n'avais pas fait attention à toutes ces phrases gravées sur mon lit ou sur les murs. Cela dit cela va me faire un peu de lecture en attendant que mes ravisseurs se décide à me tenir au courant de mon sort. Cela devait faire un petit quart d'heure que j'enrichissais mon verlan, quand un agent arriva. Il ouvrit la porte et dis :

- Bonjour, vous avez bien dormi ? Votre café, avec ou sans sucre ?

Euh…….., c'était pas tout a fait çà en fait, sa pudeur ne le laissa dire que :

- Dehors !!

N'ayant pas envie de m'éterniser, je m'exécuta. L'officier me mena jusqu'à un bureau où l'on me rendit mes papiers en me faisant comprendre que la prochaine fois ça ne se passerai pas comme ça. Ce qui voulait sûrement dire que la prochaine fois il me demanderont peut-être ma version des faits ? Peut-être même feront ils l'effort de taper un rapport. Néanmoins, je me trouvai à nouveau libre, le policier me raccompagna à l'accueil. C'est ici que nos chemins se sont séparés, il est reparti sans même dire au revoir ( sans doute trop pudique les adieux sont des moments difficiles pour les gens sensibles).

Bon ! Beh me voilà dehors, je n'ai plus qu'à rentrer chez moi. Mais avant tout je passerai à la supérette m'acheter cette bonne vieille boisson dont raffole le père noël ainsi que de nombreux déshydratés du cerveau.

- Wesh gros ! Tu fais quoi !!?

Vince était donc libre lui aussi.

- Ils m'ont relâchés ces bâtards, ils avaient rien cont' wam. J'les ai bien niqué. Et toi, t'fais quoi là ?

- Ben ….. Je vais rentrer chez moi dormir sur un vrai lit.

- .....ah ok !?.... Beh, si t'as besoin de moi je squatte souvent le parc.

- Ok mec, allez a plus !!

Surtout ne te retourne pas, c'est la pensée que j'avais en tête, je me disais que Vince n'attendait qu'une occasion de venir me rejoindre.

Me voilà à la supérette, j'ai la tête d'un gars qu'a pas dormi depuis 24 heures, et l'odeur d'un type qui s'est pas lavé depuis deux semaines. Ma mission : faire semblant, ne pas montrer que je suis conscient que j'ai une gueule de déterré. Je prends ma canette, galère à faire l'appoint et m'avance vers la caissière :

- 1 euros s'il vous plait, vous avez la carte du magasin ?

- Non, je l'ai oubliée en garde a vue.

- (sourire gênée) Voilà votre monnaie monsieur, bonne journée.

- Merci vous aussi.

Echec total de ma mission mais je me consolerai bien vite en buvant mon soda salvateur. Ma cannete ne fit pas le quart du voyage. Dernier virage, me voilà enfin au bas de mon immeuble, tout les piliers du quartiers sont déjà à la terrasse du bar servant de rez-de-chaussée à mon immeuble. Dans le quart d'heure qui suivrait, tout le quartier saura que « le jeune » s'est bien bourrée la gueule hier soir. Je n'avais pas monté les deux étages qui me séparait de mon appartement que la clé était déjà dans ma main, prête à l'emploi.

                            à suivre 

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