Lundi 24 août 2009 à 22:44

Pendant ce temps là, Vince peaufine l'organisation de sa soirée « délinquant nocturne ». Quelques barrettes pour les insomniaques, quelques euros pour faire l'appoint, un cutteur et des baskets performantes en cas de courses poursuites. Après que son joint ait rendu l'âme, Vince rejoint son acolyte pour leurs escapades au clair de lune. Au programme de ce soir, les parkings et ruelles mal éclairées du côté Est de la ville.

Alors qu'il était en train de vérifier que le propriétaire d'une BM dernier cri avait bien fermé ça portière a clés, une main se posa sur son épaule. D'un coup violent et furtif, notre lascar se fracassa le coude sur le torse de la main. Face à lui, se tenait un homme d'une trentecinquaine d'années, le mètre soixante quinze standard des top modèles, des bras envahit de muscles, eux mêmes couverts de tatouages. Un tour de cou digne de recevoir sa cocarde au salon de l'agriculture, et un sourire à distribuer des syncopes aux télétubbies. Vince engagea le dialogue :

  • C'est bon, ça va lâche-moi putain !

Aussitôt dit, aussitôt fait... Le molosse balança Vince comme une vielle selle sur le rétro d'une PANDA qui stationné a côté. Pendant ce temps, le collègue de Vince avait pris conscience que délinquant n'était pas un métier d'avenir et tentait une reconversion en tant que sprinteur. Toujours calme et serein, l'homme s'accroupit face à Vince, qui lui s'était mis en boules et gesticulai ses jambes dans tout les sens au rythme de ses piaillements.

  • Vas y arrête, c'est bon arrête...

L'homme arracha la banane du gisant, en extirpa la soixantaine d'euros qui s'y trouvait, tordit la portière de la voiture qui n'emballera jamais une bimbo et y glissa les billets. Les deux lèvres de l'homme prirent alors une direction opposé et sa voix se fit enfin entendre.

  • Considère ça comme un dédommagement pour les dégâts que t'as commis !.. Maintenant tire toi et fais en sorte de jamais me recroiser.

Vince s'exécuta et s'éloigna aussi vite que son état le lui permettait.

Une fois la petite frappe hors de vue, la grosse frappe entra dans la maison qui faisait face a la scène.

  • Eh Victor !! Comment tu vas frangin ?


 

Jeudi 21 mai 2009 à 20:46

Mesdames, Messieurs, bienvenue dans "3 questions à...", votre émission du dimanche soir. Ce soir pour répondre à mes questions, je recois le leader du nouveau parti : le Parti Pro-Peuple, où P.P.P pour les intimes, si vous me permettez l'expression.
- Denis Poujard, bonsoir
- Bonsoir,
- Alors vous connaissez l'émission, pas de blabla, et les questions commencent dès maintenant.
- Ce n'est pas un problème et sachez que j'aime beaucoup votre émission, je la regarde autant que mon emploi du temps me le permet.
- Et nous vous en remerciont. Alors, la première question qui me vient à l'esprit est : pourquoi ce nouveau parti ? Aucun de ceux existant déjà ne vous convenez ?
- Avant de vous répondre je tiens juste à revenir sur votre présentation, et cette manie que vous, les journalistes, avez de coller des étiquettes. Le Parti Pro-Peuple, le P.P.P, n'est pas un parti de gauche. Il est tout simplement le parti du peuple. Pensez vous que le peuple est de gauche ? Je ne le crois pas. Est-il de droite ? Non madame ! Il est tout à la fois. Le peuple est au RMI, il paie l'ISF, doit aller chercher ses enfants à l'école, écoute Fight Joe, recycle, ou non, ses déchets. Il est un homme, une femme, il est d'origine hispanique, congolaise, retraités ou homosexuel. Il est toutes les religions, origines, préférences confondues. Voilà ce qu'est le peuple ! Mais surtout, je vous le dis ! Le peuple est inquiet Madame ! D'où les raisons de ce nouveau parti, ou, oserai-je dire ce parti du renouveau.
La réponse ayant l'air suffisante aux oreilles de la journaliste, elle passe à la question suivante :
- A peine arrivé sur la scène politique, le P.P.P fait déja polémique. Je fait évidement allusion aux propos de Mlle Ronchard, l'une de vos portes paroles.
- Je comprends vos inquiétudes. Mais vous savez le P.P.P est un parti jeune et idéaliste. Il n'en est qu'a ses premiers pas. Je taxerais ces maladroits propos d'erreur de jeunesse. Etant moi même père de trois enfants, je ne sais que trop bien qu'engouement et précipitation sont bien souvent synonymes de dérapages. Laissez nous donc un peu de temps. Et cessez de vous focaliser sur ces erreurs, sommes toutes minimes, pour vous penchez sur l'essentiel de notre programme qui mérite bien plus d'attention que ces quelques mots prononcé à la va vite.
- Justement, quel est-il votre programme ? que nous propose concètement le P.P.P ?
- Notre programme est simple. Tellement simple que l'on pourrai se demander pourquoi il aura fallu tant de temps, pour que de telles idées, essentielles, prennent place dans le débat politique. Il est temps de dire les choses comme elles sont. Celà fait bien longtemps que la politique n'est plus qu'un leurre. Il était temps qu'un nouveau parti, riche en idées, propositions pertinentes et surtout inédites voit le jour. Un parti engagé, dans lequel nous prenons des risques quant aux solutions proposées. Certains d'entre nous étaient réticents, peur d'être muselé, peur des raillleries. Vous savez le changement effraie. Mais ce n'est pas le peuple qu'il effraie, seulement les hautes sphères.. Mais cela suffit !!!!
Le peuple en a marre ! Assez de toutes ces belles phrases qui ne veulent finalement rien dire. Assez de blablater, il est temps à présent d'entrer dans le vif du sujet.
Nous pensons donc que par les temps qui courent. Et je vous voit déjà vous interposer à grands coup de "oui mais la crise", "le chomage". Ce n'est pas la question. La vrai question est : "Allons nous réagir ?", je dirai même : "Allons nous agir ?". Où bien nous laisserons nous manipuler comme à l'accoutumé. Ne serait il pas temps de prendre les choses en mains ? Voulez vous être acteur ou spectateur ? La France, oui j'ai bien dit la France, ne peut plus avancer de la sorte ! Certes, me direz vous, d'autres pays sont plus à plaindre, nous ne sommes pas si mal lottis finalement. Est-ce une raison ? Dois je renoncer à l'aspirateur sous prétexte que mon voisin n'a même pas de balai ? Eh bien moi je dis non !! Et quitte à déplaire à nos dirigeants en place, je dirais même qu'il est temps que chacun de nos concitoyens ait son propre aspirateur ! Utopie me direz vous ? Je ne le crois pas, ou plutôt je m'y refuse. Tant qu'il y aura une once d'espoir, nous seront là pour la faire prospérer. Sachez mes amis que vous n'êtes pas seul. Et surtout, comprennai bien que je vous entends. Le jour du renouveau approche. Et ensemble, je dis bien ensemble. Car au risque de perturber les zygomatiques du gouvernement: nous sommes l'avenir ! VOUS êtes l'avenir ! Alors levez vous mes amis, et relevons la tête. Finis les faux-semblants, agissons, REagissons ! Et vous verrez qu'un jour, l'aspirateur à la main, nous nous rappellerons de cette époque comme d'un lointain souvenir.
- ???? Au risque de paraître arrogante, je vous avoue que je n'ai pas bien saisi le programme dans votre tirade
- Il sourit. Vous les journalistes, toujours aussi carré, aussi pragmatique. Que voulez vous que je me lance dans une série de chiffres ? Que je vous parle de je ne sais quel article du code civil ou pénal ? Voyons le francais n'en a que faire, ce qu'il veut c'est du concret. Il veut voir les réformes, et non les entendre. Je pourrais vous parler de nos propositions sur les retraites, les prisons, la sécurité, la crise, et bien d'autres encore, mais dans ce cas votre émission ne devrait plus s'intituler "3 questions à..." mais "Une nuit avec...". En tout bien tout honneur évidemment, j'aime ma femme et ce depuis plus de 35 ans.
- Vous m'en voyez ravie mais votre programme ? Donnez au moins quelques unes de vos réformes. Et sans vouloir vous pressez, nous devons bientôt rendre l'antenne.
- Vous m'amusez, vous posez des questions et ne laissez pas le temps d'y répondre. Mais bon, je vais essayer de vous résumer tout celà, puisque le temps nous est compté. Notre programme c'est d'agir, nous voulons que chaque citoyens aient un emploi, car ce n'est pas une chance que de pouvoir travailler pour subvenir aux besoins de sa famille, c'est un droit. Nous voulons enrayer la misère. Vous savez quand je croise un sans-abri et prends quelques minutes pour discuter avec lui. Bien souvent son parcours me fais peur, je me rends compte que nul n'est à l'abri de prendre sa place. Et bien cela me fait honte, de penser que cette nuit encore, Dédé de la rue des Lilas dormira à nouveau dans le métro. Je veux que nos seniors puissent passer paisiblement leurs retraites sans avoir à choisir entres des pâtes ou des patates. Cela....
- Pardonnez moi si je vous coupe mais il est malheureusement temps de rendre l'antenne, je vous remercie pour votre franc parler, la semaine prochaine, je recevrais celui qui a récemment occupé la uune de tous les J.T, le comédien Natanaël Ben Cohen. Denis Poujard, bonsoir, vous connaissez le principe de l'émission, les 10 dernières secondes sont les vôtres.
- Tout d'abord je tiens à vous remercier pour votre invitation. Je vais essayer de résumer la pensée de notre parti. 10 secondes ce n'est pas évident au vues de tous nos projets. Notre programme ? Le changement ! Le changement, tout simplement.

Jeudi 21 mai 2009 à 20:44

 
02H44 voyons voir ce que la boîte à image me propose. Je tombe du premier coup sur la cérémonie des Hot d'or et ne prends pas la peine de regarder ce que me propose les autres chaînes. Devant le pupitre en forme de corps de vénus, se tiennent un homme et une femme. L'homme je le reconnais, c'est Fight Joe, le rappeur le plus "IN" du moment. Quant à la femme, il me semble qu'elle présente une émission sur le câble (je dis ça j'en sais trop rien, c'est le cousin d'un pote qui m'en a parlé). Enfin bon ! J'arrive juste à temps pour l'annonce des nominés et la remise de prix. Catégorie meilleure sodomie inter-raciale. Selon la présentatrice de "Sexe Hebdo", le lundi soir à OOh15 sur XXX (ouais bon ça va....), les nominés sont :
- Lolita Mêmepaspeur et Enormous Jawad dans le film Mais où qu'elle est ma culotte ?
- Sonia Valtout et Greg Fournit dans leurs prestations pour la dernière scène de Si j'avais su, j'aurais amené des potes...
- Jessica Potpourdizuimek et Stan Veuhencor pour FessesBook : vous avez un nouvel ami,
- Yasmina Toufé et Mastard François-xavier pour Mais où qu'elle est ma culotte ?   II
- Et enfin Giselle Dutilleul et Destructor Floppy dans ACTUNG, ACHTUNG ! Les allemands arrivent !!
Fight Joe reprend la parole :
- Et le Hot d'or est attribué à..................
L'animatrice ouvre l'envellope, esquisse un sourire et annonce :
- Sonia Valtout et Greg Fournit !
Applaudissement dans la salle, prise de vue de 2 secondes sur Greg. Puis gros plan sur l'actrice, la suivant de son siège au pupitre, en passant par l'escalier où elle soulève son micro-top et montre ses énormes prothèses. Elle les frotte à Fight Joe et s'approche du micro (Pour ceux que ça interéssent Greg se tient debout derrière) :
- Ah merci, je suis trop trop contente. Tout d'abord je voudrai remercier ma mère qui m'a toujours soutenu dans cette voie. Elle salut sa mère qui est dans la salle, les larmes aux yeux, fière du parcours de sa fille. Heureusement que t'étais là maman, sans toi je serai sûrement en Master de Lettres modernes comme le voulait papa. Dit elle en ironisant un air sérieux. La mère sourit, toute génée, faisant signe de la main que ce n'est rien. Je voudrai aussi remercier mes fans et j'éspère qu'ils me suivront encore longtemps.
Greg Fournit aussi pris la parole mais malheureusement j'étais allé cherche un verre dans la cuisine.
 Je reviens pour l'ultime catégorie, le Hot d'or de diamant, qui récompense le meilleur films toutes catégories confondues. Pour remettre ce symbôle de reconnaissance, arrivent sur scène le ministre de la culture parallèle, Raoul Bitembois, ainsi que la périmée actrice devenu chroniqueuse dans un journal érotique pour mineur, Geneviève Sancapote. Echange de dialogues entre les deux, Madame commence :
- Alors Raoul, on y est ?
- On y est, le Hot d'or de diamant
- Mais avant tout, ils nous faut remercier toutes les personnes qui ont répondues présentes
- Les acteurs,
- Les réalisateurs, scènaristes,
- les sponsors,
- blablabla....,
- patatati...,
- patatata...,
- et puis le staff technique,       tant qu'a faire.
- Allez Geneviève, je sens que l'on s'impatiente dans la salle, rappellez nous les nominés
- Et les films nominés pour le Hot d'or de diamant de cette 24ème cérémonie sont :
 
Dis Papa comment on fais les bébés ? de Lord Padmorale,
Dans le 93, y'a pas que les joints qui tournent, de Jeff Cenkonsience,
J'encule les homos, de Nicolas et Roselyne,
Un violeur sachant violé..., d' Aimée Ouvaton,
Sous les draps, c'est bien, lumières éteintes, c'est mieux, de Pierre-Henri De L'Arbrisseau
Le curé est bien monté, le rabbin la manie bien, l'immam n'est jamais en panne, de Marco Sanzétic et Julie Méjoursonconté,
Fauteuil roulant cherche lubrifiant de Jay Ocunelimit, et enfin
Hommes, femmes : mode d'emploi de Zob Latouche
Raoul Bitembois reprends la parole :
- Un grand cru cette année, et le grand vainqueur est......., Madame Sancapote ouvre l'envelloppe....
 
----------ZAPPP------------
 
Et merde ! Je me suis assis sur la télécommande. C'est balot.

Dimanche 18 janvier 2009 à 14:20

    L’écran noir laisse place à un Agent de police de couleur similaire, aux cheveux grisonnants et ventre bedonnant qui simule le « floc-floc » caractéristique des chaussures mouillées. Le tout pour gêner un homme d’affaire qui marche dans la rue, accompagné d’une jolie jeune femme. L’image se coupe et nous voilà enfin face à Wayne :
- Voilà donc leur grand retour, « Police academy 8 » dans vos salles dès demain. Dans un registre moins distrayant, je vais maintenant vous parler du controversé comique Natanaêl Ben Cohen. Il a à nouveau défrayé la chronique en rebaptisant son théâtre. Un reportage de lui et un stagiaire :
    Le comique le plus boycotté du moment se tenait là, tout fier. Pour honorer la liberté d’expression, il avait rebaptisé son théâtre « L’Apartheid » il regarda la caméra, mimant un air surpris et dit :
- On s’est dit avec le reste de l’équipe que pour des besoins pratiques on allait réorganiser les places. Dorénavant l’homme blanc sera à l’avant de la scène, et les noirs au fond, étant donné que le caucasien est plus petit, il ne sera plus gêné par son homologue Africain, sans parler de leurs cheveux crépus qui sont un véritable paravent. … ricana-t-il, rassasié par sa connerie.
       Il avait en effet coupé sa salle de spectacle en deux à l’aide d une ligne jaune tracée sur le sol. Cette nouvelle provocation douteuse l’avait propulsé à la une des JT. C’était devenu monnaie courante depuis ce petit incident,. Il s’était mis en tête de toujours aller plus loin. Il était à présent tellement loin que plus grand monde ne le suivait vraiment. Il aimait se moquer de ce continent dans ses sketches, rire de l’esclavage était devenu sa marque de fabrique. Et lorsque les associations s’indignaient et le rappelaient à l’ordre, lui se contentait de répondre :
- Ouais beh moi mes ancêtres ils ont été exterminés…… Et puis je crois en la liberté d’expression.
    Devant de tels arguments, aussi véridiques qu’hors propos, le journaliste ne pouvait que baisser les yeux et passer aux interviews des spectateurs, acquis à la cause du comique :
- Ouais, il est trop cool Nata !!! Franchement, il déchire grave….. Il me fait trop golri le gazié.
- Mais cette enseigne, cette organisation des places selon la politique de l’Apartheid, cela ne vous dérange pas ?
- Mais non, c’est de l’humour…. Toute façon c’est toujours pareil, dès qu’on contredit un noir, il se met à pleurer les chaînes de ses ancêtres. Faut qu’ils arrêtent un peu les gars, l’esclavage c’était y’a mathusalem, ils vont pleurer combien de temps encore ?!! Répondit banalement, un jeune homme, vite repris par son acolyte de droite.
- Beh ouais les gars relevez la tête un peu. On va pas vous plaindre 400 ans, alors agissez en hommes quoi !!! Z’êtes des pisseuses ou quoi !?! Dit-il en regardant la caméra droit dans les yeux.
Le journaliste conclut micro à la main, face à la caméra, « L’Apartheid » derrière lui :
- Bon gré mal gré, ce nouveau coup d’éclat de Ben Cohen, a su faire effet. Depuis ce matin la moitié des places pour les prochains mois ont été réservées.
Wayne réapparu à l’écran et ne jugea pas utile de s’attarder sur le sujet il enchaîna aussitôt avec un magnifique reportage sur l’évolution des lacets de chaussures.

    Baltha n’en revenait pas il regarda sa mère qui ne semblait bien plus préoccupée par la cuisson de sa tartiflette que par le petit écran. Il allait prendre la parole quand son téléphone se mit à glousser, nouvelle sonnerie « hype » pour annoncer les SMS. Il déverrouilla son portable et afficha le message :
" mat lé 1 fo"

Mardi 6 janvier 2009 à 18:24

- Ce n’est rien mon lapin, ne t’en fais pas. Et occupe toi bien d’elle surtout.
Elle raccrocha le téléphone et s’adressa a la nuque qui dépassai du canapé:
- C’était ton frère il s’est disputé avec Malory et je lui ai dit de rester auprès d’elle. Ce sera donc un dîner en tête à tête mon chéri.
    Balthazar ne pris même pas la peine de répondre. Il se doutai dès la première sonnerie du téléphone que son frère ne viendrai pas. Il l’imaginai déjà au Winchester Tavern, à enchaîner les bières tout en refaisant le monde, qui, dans le cas de Gaspard, se limitai aux frontières de son département. Cela ne le surprenait plus. Depuis toujours, dans la famille les priorités étaient le rugby, la bière et les potes. Après tout il tenait bien son prénom d’un pari stupide que son père aimait se remémorer les soirs de grande beuverie. Sa mère était alors enceinte de huit mois :
    Tout a commencé à la troisième mi-temps de la demi-finale départementale après leur inattendue victoire, l’équipe était parti fêter ça dans le local du club à grands renforts de bières. Au moment de changer le quatrième fût, le capitaine de l’équipe pris ses responsabilités et, l’alcool aidant, commença à attribuer à chaque joueur un défi à réaliser s’ils gagnaient la finale. Histoire de motiver les troupes. Le demi d’ouverture devait « tringler » l’horrible caissière de la supérette et ce après lui avoir offert un dîner romantique dans le restaurant le plus fréquenté de la ville. Le ¾ centre quant à lui devait dire à la mère de la jeune Marjorie qu’il avait « culbuté » sa fille dans le local ou l’on stocke les équipements. Quant au père de Baltha… Etant donné le prénom de son premier fils, Gaspard, et l’état de sa femme, tout le monde avait trouvé amusant s’il nommait le second Balthazar…
Voilà donc pour l’anecdote de l’origine de son prénom.  Le clou de l’ histoire étant toujours quand le novice qui n’avait pas encore entendu cette histoire trente huit fois demandait:
- Et le capitaine alors ? Il distribue les gages mais lui il a eu quoi ?
Là le visage du narrateur s’illuminai et il sortait tout en claquant sa cuisse
- On lui a fais bouffé nos poils de couilles en salade !!!!!!
C’était généralement durant l'hilarité générale provoqué par cette chute digne des plus grands, où du moins des plus  gras (dédicace à Roucas), que Baltha s'éclipsai fumer sa clope.
Plus d’une fois il avait voulu briser cette ridicule coupe trônant sur la cheminée, symbole de cette amère victoire.

- C’est prêt mon poussin, pose la coupe de ton père et viens t’asseoir, ça va refroidir.
    Baltha s’exécuta et pris place à table. Au bout de quelques minutes de silence, il saisi la télécommande et d’un geste vif, il invita Wayne Gale le journaliste vedette du 20h00 à partager leurs repas.

                                                                                                                                                              à suivre...

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