Mardi 11 mars 2008 à 18:52

     Pourquoi quand quelque chose ne me plaît pas , automatiquement ça m'énerve. Je n'arrive pas à être indifférent. Pourtant c'est comme ça que la plupart des gens me voient, quelqu'un qui s'en branle, qui laisse couler sa vie, libre de toutes préoccupations. C'est pourtant loin d'être le cas. Tout me prend la tête, de mes relations sociales à cette putain de baignoire qui me lâche l'eau chaude au compte goutte. On me reproche sans arrêt de ne pas m'inquiéter, de ne pas avoir cette peur du lendemain. Mais qu'est-ce que j'en ai a foutre du lendemain ? Laissez moi m'occuper d'aujourd'hui.  Gardez vos appréhensions !! Vous croyez quoi ? Que j'en ai pas suffisamment ? Mais putain bien sur que j'en ai, et vous en faites même partie avec vos questions. Quand je prends une décision je m'inquiète des conséquences qu'elle aura, de vos réactions et de l'acharnement qui suivra à essayer de me remettre dans le droit chemin.
         Mais putain, lâchez moi avec cette route, j'en veus pas moi, elle me plait pas. Trop droite, trop goudronnée, trop lisse trop parfaitement monotone. Laissez moi en prendre une autre. Elles mènent toutes au cimetierre de toute façon. Alors laissez moi passez ailleurs, un chemin de terre avec ces trous, ces bosses, ces virages, ces orties, ces insectes, ces putains de ronces qui me griffent la gueule. Oui ça semblent pas attirant comme ça. Mais moi au moins je verrai la beauté du paysage sur la route. Cette petite biche éclairée par les quelques rayons du soleil ayant réussis à se frayer un chemin, au travers de feuilles multicolore. Le tout cadrée dans un arc-en-ciel et scintillant tels des diamants, à la rencontre des dernières rosées du matin avec les premiers rayons du soleil. C'est ridiculement gnan-gnan ? Ouais grave !! Et alors ? Avouez que ça a plus de gueule que le ragondin qui crache ses boyaux sur le bord de votre autoroute. Alors oui c'est sûrement plus risque, peut être vais-je me faire bouffer par une le dahu. Et alors ? Pour moi au moins ce ne sera plus une légende.

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Mercredi 26 décembre 2007 à 0:25

        Je me faisais chier sur la route de noël, alors j'ai écrit ça entre deux virages (je suis un professionnel, il ne faut en aucun cas conduire et écrire en même temps : surtout vous les enfants) :

" J'ai la rage et j'écoute Keny Arkana dans mon camtar. Dans moins de trois cent bornes je me retrouverai en famille pour feter noël, sauf que cette année les seules personnes que j'aimais bien voir une fois par an ne seront pas là. Rien de plus motivant pour envoyer chier tous ces putains de pantins qui squattent mon parcours. Le pire c'est que je suis l'un des leurs. Je les vois tous dans leurs bagnole a tirer la gueule comme des cons devant les bornes qui défilent et les gamins qui braillent a l'arrière. Je rêve d'un noêl improvisé. Allez hop!!! Frein à main, je me cale au beau milieu de ce rond-point. J'ai un paquet de pépito et une demi bouteille de get à partager. Vous êtes tous invité sur mon île. Un simple sourire en guise de droit d'entée, les poches vides ou pleines : soyez les bienvenus. Toi, le facteur, lâche ton vélo et ramène toi. On videra quelque verres en regardant ces requins à quatre roues nous tourner autour. Quand le froid essaiera de nous déloger, je vous invite à kidnapper tous ces putains de père noël qui polluent nos balcons : entassés au beau milieu de notre île, ils feront ont immense feu de joie autour duquel le punk fera danser la tektonik a la doyenne du bled. Et toi le boucher en face, si tu pouvais ramener la barback, c'est avec plaisir qu'on la fera grillé histoire de fêter dignement l'esprit de noël...."

Dimanche 18 novembre 2007 à 0:48

 RECONNAITRE
 
 
Il est difficile d'être franc envers soi-même, de reconnaitre ses erreurs et surtout leurs conséquences.
Généralement on est le seul concerné par ces dernières, ce qui nous laisse le loisir de rager contre nous-mêmes.  Mais lorsqu'elles touchent nos proches, à ce moment intervient la culpabilité.
Cette culpabilité qui me ronge...
Mes regrets et remords je les assume, mais je vis mal leurs conséquences, même s'il me faut bien les reconnaitre.Je m'en veus de tourmenter ma famille, de m'octroyer une partie des préoccupations de mes proches par mon mutisme et ma distance. Ces non-dit que je représente sont sources de tensions et malaises non seulement pour moi mais malheureusement ils peinent aussi les rares personnes qui m'aiment. Beaucoup de paroles m'ont fait du mal et dans le but de ne pas les reproduire je me suis enfermé dans un mutisme qui n'est guère plus sain. Je suis tout a fait conscient de la situation dans laquelle je me mets, et malgré cela je n'arrive pas à me dévoiler, peut-être la peur du ridicule...
Car aucune de mes "blessures" ne justifient mon attitude.
 

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