Mercredi 28 janvier 2009 à 17:34

J’ai envie d’avoir 8 ans, j’aimerais jouer aux G I Joe dans ma chambre, faire semblant de dormir quand ma mère viens me taper la bise « bonne nuit ». J’aimerai aller braquer des fraises chez l’allemand derrière la maison Je voudrai récupérer ma fronde et dégommer les canettes de Cacolac. Je voudrai à nouveau pisser derrière le fronton. Trouver ma mère trop cool avec son T-shirt Waikiki (dédicace). Noyer mon désespoir dans le punch lors de ce mariage…. Mais où sont passés tes beaux cheveux long ? Gagner à cache-cache en faisant semblant de pas me cacher. Revivre ces moments où mon retard de croissance me permettait de pas toucher le sol dans le « pas de géant« . Où l’instit nous collait des tartes parce qu’on avait pas de vagins. Où mon coeur battait la chamade quand j’ai offert cette superbe paire de boucle d’oreilles gagné à la tirette de la cafét à la jolie Emilie. Où mon excuse bidon pour m’innocenter était que « j’ai pissé sur un papier de bonbon alors ensuite, bêh ça a rebondi sur la tente de nos invités« . Où mamie m’envoyer filer 10 francs au clochard du « Prisunic ». Où Mémé m’acheter constamment un « Kinder »chez ses potes du petit casino.  J’aimerais redire à la femme du maire que non, mon chien c’est pas un petit caniche, c’est un gros bâtard. Me retaper un bon vieux rosbif du dimanche avec cette étrange tarte aux pommes et sa confiture qui gâche tout. Jouer aux billes derrière chez la communiste, crever les pneus du frangin parce qu’il l’avait bien mérité. Courser les poules avec des bâtons. Douce époque où je faisais exprès de surprendre mon père juste pour le faire chier. Où je jetais les teilles de vin dans le contenair adéquat en prenant bien soin de toutes les fracasser. Me faire arnaquer chez yéyette.  Carotter les forains du jeux des pièces avec un cintre et un air de petit ange. Faire des pin’s en capsule que même les crèves la faim nous enviait pas. Vendre les calendriers et ticket de lotos aux mêmes voisins tous les ans.
Allez a pied a l’école. Mater les chenilles se prendre pour un train alors qu’elles ont même pas de roue ces bouffonnes. Mais bon déjà des chenilles y’en a plus, on aurait ptêt pas du faire des concours à savoir qui en fracasse le plus d’une lignée de vélo.
Acheter « Pif gadget » chez Bec. Mais lui aussi il a disparu. Ptêt qu’il est avec les chenilles, qu’ils ont trouvés une terre d’asile, un endroit où il fais bon vivre, où les femmes playmobil n’ont pas de nibards. Où une étudiante me vendais du pop-corn « Baff » direct dans la salle de cinéma.  Où feu mon cleps à surmonter sa peur des pétards. Où les oursons guimauve sont pas enfermés dans un emballage individuel. Où les 103 SP sont le seul moyen de locomotion, avec les rollers « pas en ligne ».
http://maviemonblaz.cowblog.fr/images/regardelesnuagestuverrasundessin.jpg
Je veux récupérer mon, innocence, Je veux passer des heures à observer, Je veux voir des dragons dans les nuages, des cailloux en forme de cœur,
Stresse pas comme ça, je vais grandir un jour. Mais pas encore. Sois patiente je deviendrais un con d'adulte. Mais j'ai encore des miles"innocence" dans les pognes et je compte pas les foutre en l'air. 
Un dernier tirage de langue à tous ces costards, toutes ces cartes de crédits, factures d'impôts, responsabilités, esclavagistes........., Une pseudo fugue avant d'épouser cette putain de pointeuse..... 







Lundi 26 janvier 2009 à 20:02


   Il m’arrive de penser que si c’était à refaire, je jouerais à fond la carte de la mauvaise foi pour connaître enfin votre confort et votre estime. Et puis je vous regarde et vous me répugnez tellement que je me félicite de ne pas vous avoir imité, même si ça m’a condamné à la solitude.
                
Amélie NOTHOMB / Hygiène de l’ assassin

Mardi 20 janvier 2009 à 22:27

J’en ai envie, je ne pense plus qu’à ça. Je suis même persuadé que ce serai bon pour moi.
Mais j’ai pas envie d’expliquer, de justifier, d’argumenter.
Une folie ?
Non, je trouve pas…. Du moins pas dans le sens risqué ou dangereux..
Je veux juste faire ma crise d’ados, vider mon appart, me débarrasser de tout ça.
Pas envie de répondre à des questions que je me pose pas moi-même.
Je continue à me lever à 12h27 dans mon joli T2 bien agencé avec un magnifique vue sur un mouroir, où je laisse soin au soleil de me sortir de mon matelas mobile, pour une petite vue Italienne ou Portugaise ?
Je passe mes journées à glander ou batailler de la paperasse, ou j’en profite pour voir qui du Croate ou du Belge à l’accent le plus ridicule ?
Je me fais des soirées pétards/DVD, ou je les passe à lire et écrire face à un coucher de soleil inédit ?
Je sais que mon choix est fait, il me reste plus qu’à trouver comment l’assumer aux yeux des autres.
Alors oui, je sais j’embellis grave. Mes magnifiques « réveille-toi » susurré à l’oreille par les rayons du soleil pour me présenter les beauté de Dame nature seront biens moins fréquent que les « Debout » hurlai dans mes tympans par le bruit des klaxons m’annonçant que mon Hôte pour la nuit devient payant à partir de 08H00 et qu’il me faut « dégager presto ». Mais bon ! N’est-ce pas « so cute » un « dégage connard » vociférai en Allemand ?
C’est pas un trip à la « Into the wild« , je veux pas aller parler aux arbres et et m’éloigner de la civilisation. Moi c’est "Into the world" (but just the Europe and the pays who are not trop loin quand même).
Je veux récupérer mon, innocence, Je veux passer des heures à observer, Je veux voir des dragons dans les nuages, des cailloux en forme de cœur, J’ai envie de chier sur le quotidien et la sécurité.
Je veux aimer le monde...............marre de le haïr...

Dimanche 18 janvier 2009 à 14:20

    L’écran noir laisse place à un Agent de police de couleur similaire, aux cheveux grisonnants et ventre bedonnant qui simule le « floc-floc » caractéristique des chaussures mouillées. Le tout pour gêner un homme d’affaire qui marche dans la rue, accompagné d’une jolie jeune femme. L’image se coupe et nous voilà enfin face à Wayne :
- Voilà donc leur grand retour, « Police academy 8 » dans vos salles dès demain. Dans un registre moins distrayant, je vais maintenant vous parler du controversé comique Natanaêl Ben Cohen. Il a à nouveau défrayé la chronique en rebaptisant son théâtre. Un reportage de lui et un stagiaire :
    Le comique le plus boycotté du moment se tenait là, tout fier. Pour honorer la liberté d’expression, il avait rebaptisé son théâtre « L’Apartheid » il regarda la caméra, mimant un air surpris et dit :
- On s’est dit avec le reste de l’équipe que pour des besoins pratiques on allait réorganiser les places. Dorénavant l’homme blanc sera à l’avant de la scène, et les noirs au fond, étant donné que le caucasien est plus petit, il ne sera plus gêné par son homologue Africain, sans parler de leurs cheveux crépus qui sont un véritable paravent. … ricana-t-il, rassasié par sa connerie.
       Il avait en effet coupé sa salle de spectacle en deux à l’aide d une ligne jaune tracée sur le sol. Cette nouvelle provocation douteuse l’avait propulsé à la une des JT. C’était devenu monnaie courante depuis ce petit incident,. Il s’était mis en tête de toujours aller plus loin. Il était à présent tellement loin que plus grand monde ne le suivait vraiment. Il aimait se moquer de ce continent dans ses sketches, rire de l’esclavage était devenu sa marque de fabrique. Et lorsque les associations s’indignaient et le rappelaient à l’ordre, lui se contentait de répondre :
- Ouais beh moi mes ancêtres ils ont été exterminés…… Et puis je crois en la liberté d’expression.
    Devant de tels arguments, aussi véridiques qu’hors propos, le journaliste ne pouvait que baisser les yeux et passer aux interviews des spectateurs, acquis à la cause du comique :
- Ouais, il est trop cool Nata !!! Franchement, il déchire grave….. Il me fait trop golri le gazié.
- Mais cette enseigne, cette organisation des places selon la politique de l’Apartheid, cela ne vous dérange pas ?
- Mais non, c’est de l’humour…. Toute façon c’est toujours pareil, dès qu’on contredit un noir, il se met à pleurer les chaînes de ses ancêtres. Faut qu’ils arrêtent un peu les gars, l’esclavage c’était y’a mathusalem, ils vont pleurer combien de temps encore ?!! Répondit banalement, un jeune homme, vite repris par son acolyte de droite.
- Beh ouais les gars relevez la tête un peu. On va pas vous plaindre 400 ans, alors agissez en hommes quoi !!! Z’êtes des pisseuses ou quoi !?! Dit-il en regardant la caméra droit dans les yeux.
Le journaliste conclut micro à la main, face à la caméra, « L’Apartheid » derrière lui :
- Bon gré mal gré, ce nouveau coup d’éclat de Ben Cohen, a su faire effet. Depuis ce matin la moitié des places pour les prochains mois ont été réservées.
Wayne réapparu à l’écran et ne jugea pas utile de s’attarder sur le sujet il enchaîna aussitôt avec un magnifique reportage sur l’évolution des lacets de chaussures.

    Baltha n’en revenait pas il regarda sa mère qui ne semblait bien plus préoccupée par la cuisson de sa tartiflette que par le petit écran. Il allait prendre la parole quand son téléphone se mit à glousser, nouvelle sonnerie « hype » pour annoncer les SMS. Il déverrouilla son portable et afficha le message :
" mat lé 1 fo"

Mardi 6 janvier 2009 à 18:24

- Ce n’est rien mon lapin, ne t’en fais pas. Et occupe toi bien d’elle surtout.
Elle raccrocha le téléphone et s’adressa a la nuque qui dépassai du canapé:
- C’était ton frère il s’est disputé avec Malory et je lui ai dit de rester auprès d’elle. Ce sera donc un dîner en tête à tête mon chéri.
    Balthazar ne pris même pas la peine de répondre. Il se doutai dès la première sonnerie du téléphone que son frère ne viendrai pas. Il l’imaginai déjà au Winchester Tavern, à enchaîner les bières tout en refaisant le monde, qui, dans le cas de Gaspard, se limitai aux frontières de son département. Cela ne le surprenait plus. Depuis toujours, dans la famille les priorités étaient le rugby, la bière et les potes. Après tout il tenait bien son prénom d’un pari stupide que son père aimait se remémorer les soirs de grande beuverie. Sa mère était alors enceinte de huit mois :
    Tout a commencé à la troisième mi-temps de la demi-finale départementale après leur inattendue victoire, l’équipe était parti fêter ça dans le local du club à grands renforts de bières. Au moment de changer le quatrième fût, le capitaine de l’équipe pris ses responsabilités et, l’alcool aidant, commença à attribuer à chaque joueur un défi à réaliser s’ils gagnaient la finale. Histoire de motiver les troupes. Le demi d’ouverture devait « tringler » l’horrible caissière de la supérette et ce après lui avoir offert un dîner romantique dans le restaurant le plus fréquenté de la ville. Le ¾ centre quant à lui devait dire à la mère de la jeune Marjorie qu’il avait « culbuté » sa fille dans le local ou l’on stocke les équipements. Quant au père de Baltha… Etant donné le prénom de son premier fils, Gaspard, et l’état de sa femme, tout le monde avait trouvé amusant s’il nommait le second Balthazar…
Voilà donc pour l’anecdote de l’origine de son prénom.  Le clou de l’ histoire étant toujours quand le novice qui n’avait pas encore entendu cette histoire trente huit fois demandait:
- Et le capitaine alors ? Il distribue les gages mais lui il a eu quoi ?
Là le visage du narrateur s’illuminai et il sortait tout en claquant sa cuisse
- On lui a fais bouffé nos poils de couilles en salade !!!!!!
C’était généralement durant l'hilarité générale provoqué par cette chute digne des plus grands, où du moins des plus  gras (dédicace à Roucas), que Baltha s'éclipsai fumer sa clope.
Plus d’une fois il avait voulu briser cette ridicule coupe trônant sur la cheminée, symbole de cette amère victoire.

- C’est prêt mon poussin, pose la coupe de ton père et viens t’asseoir, ça va refroidir.
    Baltha s’exécuta et pris place à table. Au bout de quelques minutes de silence, il saisi la télécommande et d’un geste vif, il invita Wayne Gale le journaliste vedette du 20h00 à partager leurs repas.

                                                                                                                                                              à suivre...

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