Dimanche 30 décembre 2007 à 15:29

histoire de montrer que je ne suis pas qu'un pessimiste :

 

J'admire ceux qui se battent pour des causes qui les concernent pas

J'admire celui qui tend l'autre joue

J'admire les gens qui prenne soin de déposer les cuillères à l'envers pour qu'elle sèchent bien

J'admire les RMIstes qui donnent au clochards

J'admire le père de famille qui bousille sa vie au profit de celle de ses enfants

J'admire les femmes qui avortent pour le bien de leur non-futur-enfant

J'admire ceux qui décident de ne pas fêter le nouvel an, (voilà des purs rebelles)

J'admire les gens qui repartent de zéro

J'admire les flics qui bronchent pas quand un branleur les insultes sans raisons

J'admire les gens qui adoptent un gamin de 12 ans

J'admire les gens qui disent NON le jour de leur mariage

J'admire ces gens qui crèvent la dalle avec le sourire

J'admire la mère qu'est pas foutu de voir lequel de ses enfants est le meilleur

J'admire ceux qui pardonnent à Dieu

J'admire les gens qui se contentent de ce qu'ils ont

J'admire le banlieusard qui préfère acheter un livre plutôt qu'un bidon d'essence

J'admire les gens qui, tournent le dos à leurs destinée

J'admire les pantins du système : après tout, à réclamer le possible on finit par l'obtenir

C'est peut être ça le secret du bonheur

http://maviemonblaz.cowblog.fr/images/1/4256960.jpg
Ca va, tu peus sortir.......
Y'a des trucs sympa quand même.......

Dimanche 30 décembre 2007 à 0:41

Librement inspirée d'un article touvé au fil de commentaires...

J'emmerde le flemmard qu'a décidé de mettre de l'eau potable dans les chiottes

J'emmerde le parti anarchiste qui travaille son logo sur un PC dernier cri

J'emmerde le voisin du dessus qu'est pas foutu de pisser sur la faïence des chiottes

J'emmerde la lucidité, qui nous vole notre innocence

J'emmerde le root's qui me salue parce que j'ai les cheveux longs

J'emmerde les badauds qui me casse les couilles parce que j'ai pas les cheveux court

J'emmerde les religions et leurs morales

J'emmerde les gens qui font des gosses parce que c'est la suite logique

J'emmerde mon âme soeur : putain qu'est-ce que tu fous ?!

J'emmerde les gens qui crachent sur sarko parce que « il est pas cool »

J'emmerde ceux qui donnent des leçons et ne les applique pas, même s'il m'arrive d'en faire partie

J'emmerde le mari qui ne respecte pas sa femme sous prétexte qu'il lui offre tout le reste

J'emmerde mon grand-père dont je suis le préféré alors que mon frère le respecte bien plus que moi

            J'emmerde les gens qui m'interdisent de dire négro, feujs ou PD                        les mots ont l'importance qu'on leur donne

J'emmerde le commerce équitable quand il se contente d'augmenter le salaire d'un gamin de six ans

J'emmerde les gens qui pleurent sur leurs sorts : et, oui, j'en fais partie

J'emmerde le clochard qui me dis que je suis cool quand je lui file quelque chose et me lance un « bon appétit » dans le cas contraire

J'emmerde le patron qui espionne ses employés

J'emmerde l'auto-stoppeur qui me fais un fuck alors que je me gare 50 mètres plus loin

J'emmerde le vigile qui me prend mon sac vide et laisse passer les sacs à mains des femmes

J'emmerde les écolos qui roule en 4x4

J'emmerde la prétention de cet article

 


Te presse pas mec, t'as tout le temps de te prendre la tête....

Mercredi 26 décembre 2007 à 0:25

        Je me faisais chier sur la route de noël, alors j'ai écrit ça entre deux virages (je suis un professionnel, il ne faut en aucun cas conduire et écrire en même temps : surtout vous les enfants) :

" J'ai la rage et j'écoute Keny Arkana dans mon camtar. Dans moins de trois cent bornes je me retrouverai en famille pour feter noël, sauf que cette année les seules personnes que j'aimais bien voir une fois par an ne seront pas là. Rien de plus motivant pour envoyer chier tous ces putains de pantins qui squattent mon parcours. Le pire c'est que je suis l'un des leurs. Je les vois tous dans leurs bagnole a tirer la gueule comme des cons devant les bornes qui défilent et les gamins qui braillent a l'arrière. Je rêve d'un noêl improvisé. Allez hop!!! Frein à main, je me cale au beau milieu de ce rond-point. J'ai un paquet de pépito et une demi bouteille de get à partager. Vous êtes tous invité sur mon île. Un simple sourire en guise de droit d'entée, les poches vides ou pleines : soyez les bienvenus. Toi, le facteur, lâche ton vélo et ramène toi. On videra quelque verres en regardant ces requins à quatre roues nous tourner autour. Quand le froid essaiera de nous déloger, je vous invite à kidnapper tous ces putains de père noël qui polluent nos balcons : entassés au beau milieu de notre île, ils feront ont immense feu de joie autour duquel le punk fera danser la tektonik a la doyenne du bled. Et toi le boucher en face, si tu pouvais ramener la barback, c'est avec plaisir qu'on la fera grillé histoire de fêter dignement l'esprit de noël...."

Samedi 22 décembre 2007 à 16:41

                Cher Père Noêl,

 

               Je ne te dirais pas si j'ai été sage puisqu'il parait que tu vois tout. D'ailleurs dans ce cas là faudrai que tu m'explique pourquoi les enfants qui n'en n' ont pas besoin ont toujours les plus beaux cadeaux ? Ne serai tu pas un gros crevard des fois ? Mais bon je ne vais pas m'étaler sur le sujet (tu serais capable de me répondre : c'est pas moi c'est la faute à Dieu tout ça !! Et lui répondrai : Wahhh lot' eh même pas vrai !!! C'est sheitan qui fais que de m'mettre des bâtons dans les roues. Ce dernier ne répondrai rien car lui au moins il assume le fait de faire chier son monde). Donc si tu le veus bien on refera le monde une autre fois.

              Je voulais juste te dire que je hais ta fête. Toute cette pression que tu nous met, ces putains de cadeaux qu'on passe des jours à trouver. Tout ça pour aller se taper des centaines de borne pour voir des étrangers qui sont de notre famille. Si noël n'existait pas, je l' aurai vu peut-être plus d'une fois par an ma famille. Peut-être même je que je les appellerai tonton ou tatie. Mais là franchement, je ne connais d'eux que leurs prénoms et la région d'où ils viennent. Ta fête est censé être familiale ? Si elle n'existait pas, la bonne conscience de l'être humain nous aurai poussé à faire des « réunions de familles » voire même des vacances communes. Mais toi, t'as décidé que toute la famille devrait se réunir le 25 décembre en s'offrant des cadeaux. Résultat, tout le monde est stressé personne ne veut vraiment y aller mais on fait semblant, on fait un bon repas, on bloque la télé sans un mot jusqu'à minuit. Là c'est le summum, on se refile nos cadeaux le plus vite possible. On les ouvre, on fait semblant d'être content de ce qu'on a eu en s'imaginant le grand-père qu'a galéré des heures pour vous trouver le dernier modèle de ventilateur-portable avec prise USB (encore un de tes lutins-commercial qu'a bien du se marrer à refourguer n'importe quoi au vieux : CONNARD !!!). Voilà, en une demi heure la distribution est terminée. Pour les plus téméraires on ouvre une boîte de chocolat, les autres partent se coucher vu qu'ils se sont taper 400 km dans la journée et qu'ils doivent repartir bosser le lendemain (pour eux, noël c'est deux jours pour traverser la France : NICKEL!). Au petit matin on se dit au revoir et à bientôt tout en sachant bien que ce bientôt sera dans 364 jours. Tu a crée une fêtes qui nous oblige a nous voir. A cause de cela, et avec toutes les contraintes que ça implique, il est clair que l'on n'est pas pressé de remettre ça. Merci à toi d'avoir reglementé des valeurs si simples..

                Je te laisse siroter ton coca (faut bien maintenir ta ligne), j'ai encore une lettre à écrire à Valentin. Sur ce prépare toi bien pour ta journée annuelle de travail.

                A l'an prochain crevard.

Mardi 18 décembre 2007 à 23:42

...........Je décide finalement de descendre chercher de quoi manger. Il me faut juste trouver l'argent et me changer. Short et tongues à 22 H 36, ce serai une faute de goût. Tout va bien, j'ai réussi à regrouper les 4 € 20 nécessaires à mon repas, et ce en moins de 25 pièces. Me voilà dans les escaliers, malgré la fatigue, j'avale les deux étages qui me séparent du niveau 0 et pars d'un pas mou mais décidé. Arrivé dans le centre, qui vois-je au loin ? Vince, le gars avec qui j'ai passé la nuit, il est accompagné d'un gars dont le look correspond étrangement avec celui des brûleurs de voitures de mon J.T. Il m'a repéré, trop tard pour établir une trajectoire sur laquelle il ne se trouve pas. Allez, sortons notre plus beau sourire pour les émouvantes retrouvailles. Vince ouvre le bal :

-       Wesh gros, ça va ?

-       Ca va et toi ? Tu fais quoi ?

-       Ben là, j'ai repris le bizness', t'as b'soin de quequ'chose ? J'ai du bon en ce moment et t'inquiète c'est bien servi.

-       Non, là c'est cool, à moins que tu fasses dans la restauration rapide, j'ai pas besoin de tes services.

-       Ah les cheeses j'fais pas, pas assez rentable, dit-il avec un sourire que l'on pourrait traduire par : t'as vu la vanne, trop l'esclaff' quoi !!!

-       Alors tu m'excuse mais là j'ai trop la dalle, j'ai pas bouffé depuis qu'on s'est quitté à l'aube

Vince regarde son collègue, gêné :

-       ……….Ouais, c'est le gars avec qui j'ai fait garde à vue, ajouta t-il afin d'éviter tout quiproquo concernant ses orientations sexuelles. Son ami suivit :

-       - Ah ouais je vois, trop des bâtards les kisdés. Moi j'y étais la semaine dernière ‘culé. Précisa t-il histoire de montrer que lui aussi connaissait bien l'univers carcéral.

-       ….. ?...... C'est clair, répondis-je en mal d'inspiration, …………….boh…… moi je vais y aller, j'ai trop la dalle

-       Ok BHL, à plus, et si t'as besoin tu sais où me trouver !

-       Ok ciao !

-       Tchao.

     Je continue ma route direction le magasin de restauration rapide qui fait  l'angle, détenu par un artisan d'origine marocaine. A première vue, la chance me sourit. Il n'y a pas de queue. Une fois sur place, je peus confirmer qu'il n'y a aucun client pouvant usurper ma place de prochain. D'ailleurs, le gérant non plus n'est pas visible.

     Après quelques « YEPP !!! » prononcés à la va vite, le voilà qui arrive. Sa chemise entrouverte laissé dépasser les poils de son torse. Cumulé à son tablier gris/transparent (couleur obtenue grâce au subtil mélange d'huile et graisses en tout genre), il n'y a pas à dire : il en jette le cuistot :

-       Qu'est ce que ce sera pour le monsieur ?

-       Un kebab poulet siouplait

-       C'est parti ça roule, il coupe le pain et me demande

-       Quelle sauce ?

-       Mayo-harissa

-       Mayo-harissa, confirma t-il

-       Salade, tomate, oignons ?

-       Salade, tomate oignons !

-       Et avec ceci ?

-       Ce sera tout.

      Je bloquais sur les pâtisseries orientales quand le commerçant me tendit mon sandwich. Plus qu'a régler. Je donne ma ferraille et repars chez moi tout en prenant soin de ne pas repasser par la case Vince.

                                            ............à suivre

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | Page suivante >>

Créer un podcast