Jeudi 11 décembre 2008 à 22:50

...
- Allez c’est la mienne, il y a du vent ici, dit un solide gaillard en couchant son verre vide

BLANGGGGGG !!!!!!!

    Tous les yeux se détournèrent du mécène pour s’orienter vers la rue. Un jeune homme en survêtement vert venait de faire une sortie remarqué de l’ immeuble qui tenait tête au bar. L’ énergumène s’en prit violemment au contenair jaune, symbole à la fois du recyclage et du jeudi soir, et le fit choir d’un seul coup de pied. Il continua sa route en laissant sa victime gisante sur le trottoir et en pestant à coup de « sa mère », « la putain de sa mère » et autres « je nique leurs mères ».
- Regarde moi cette racaille, attends un peu je vais te le coincer moi. Aussitôt dit, l’ homme sort du bar et interpelle le jeune délinquant.
- Hého branleur ! Tu vas te calmer te ou je te colle une branlée !!!
    Jeff se retourne et aperçoit au Winchester tavern,  le bar face à lui une armoire à glaces avec une bière à la main. En une fraction de seconde, son instinct analyse la situation. Au vue des coordonnées géographique du molosse comparées aux siennes, il réagit aussitôt en conséquence :
- Et j’t’emmerde ‘culé rentre dans ton bar avant que je te défonce …….. Dit il en prenant ses jambes à son cou.
    Pris de court et sous le coup de la menace, le molosse, n’eut d autre choix que de battre en retraite et de finir sa bière à l’intérieur, bien en sécurité.
- Putain les gars vous avez vu comme il a détalé le lascar !?! Ces gars la ils ont que du bagou ça veut jouer les durs et ça a jamais pris de claque….
- Comme tu dis Gaga, moi ça serai mon gosse j’te lui collerai une de ces branlée je peut te dire qu il se tiendrai à carreau ce merdeux, mais que veus tu c’est comme ça aujourd’hui ! Les parents y savent plus s’y prendre avec leurs gamins, ils ont rien dans le froc les mecs d’ aujourd’hui, ils adulent tous leurs gamins. Ajouta l’un des piliers du comptoir tout en renversant sa bière sur son pull.
- Le problème, reprit la patronne,c’est que les gosses aujourd’hui ils ont ce qu’ils veulent les parents ne mettent plus de limites…
- T’as bien raison, moi quand j’étais minot jamais mon père il m’as tendu la main jamais j’ai eu ce que je voulais… Ca m’as pas empêché de me construire……….. Tu me note une tournée Malou. J’ ai le RMI qui tombe demain ma belle.
- Hopop, les gars j’avais promis à ma mère de dîner avec elle y’a même mon frangin qui doit déjà y être….
- Allez mon gaillard, fais nous honneur tu vas pas refuser ma tournée….
- Ok ok si tu me prends par les sentiments mon Dédé, tu sais bien que je peus pas refuser.
- Malouuuuuuuuu ! T’as entendu Gaga !! Tu nous remets la même ma jolie…….. Dis moi Gaga je t’ai déjà raconté que moi aussi j’ai joué au rugby à ton age ? J’été un bon tu sais, j’ai même joué avec ton père à une époque…..
    Voyant la tournure que prenait la soirée, Gaspard du prendre une décision :
- Je t’écoute Dédé. Donne moi juste un instant, faut que j’aille faire pleurer le colosse.
       Pendant que la patronne recharge les philosophes, Gaspard lui, s’éclipse un instant. Une fois au latrines, il s’enferme dans la dernière sanisette, en ouvre la fenêtre, glisse une main dans son pantalon et en sort un énorme ....... téléphone portable. Là il repère un numéro dans son répertoire décroche et passe la tête à la fenêtre :
- Allo maman ?……………. Oui c’est moi, c’était pour te dire que……

                                                                                  à suivre...

Mercredi 12 novembre 2008 à 17:30

Jamais une statue ne sera assez grande
Pour dépasser la cime du moindre peuplier
Et les arbres ont le cœur infiniment plus tendre
Que celui des hommes qui les ont plantés
Pour toucher la sagesse qui ne viendra jamais
Je changerai la sève du premier olivier
Contre mon sang impur d'être civilisé
Responsable anonyme de tout le sang versé

Fatigué, fatigué
Fatigué du mensonge et de la vérité
Que je croyais si belle, que je voulais aimer
Et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué

Fatigué d'habiter sur la planète Terre
Sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable
Sur cette fausse étoile perdue dans l'univers
Berceau de la bêtise et royaume du mal
Où la plus évoluée parmi les créatures
A inventé la haine, le racisme et la guerre
Et le pouvoir maudit qui corrompt les plus purs
Et amène le sage à cracher sur son frère

Fatigué, fatigué
Fatigué de parler, fatigué de me taire
Quand on blesse un enfant, quand on viole sa mère
Quand la moitié du monde en assassine un tiers
Fatigué, fatigué

Fatigué de ces hommes qui ont tué les indiens
Massacré les baleines, et bâillonné la vie
Exterminé les loups, mis des colliers aux chiens
Qui ont même réussi à pourrir la pluie
La liste est bien trop longue de tout ce qui m'écœure
Depuis l'horreur banale du moindre fait divers
Il n'y a plus assez de place dans mon cœur
Pour loger la révolte, le dégoût, la colère

Fatigué, fatigué
Fatigué d'espérer et fatigué de croire
A ces idées brandies comme des étendards
Et pour lesquelles tant d'hommes ont connu l'abattoir
Fatigué, fatigué

Je voudrais être un arbre, boire à l'eau des orages
Pour nourrir la terre, être ami des oiseaux
Et puis avoir la tête si haut dans les nuages
Pour qu'aucun homme ne puisse y planter un drapeau
Je voudrais être un arbre et plonger mes racines
Au cœur de cette terre que j'aime tellement
Et que ces putains d'hommes chaque jour assassinent
Je voudrais le silence enfin et puis le vent

Fatigué, fatigué
Fatigué de haïr et fatigué d'aimer
Surtout ne plus rien dire, ne plus jamais crier
Fatigué des discours, des paroles sacrées

Fatigué, fatigué
Fatigué de sourire, fatigué de pleurer
Fatigué de chercher quelques traces d'amour
Dans l'océan de boue où sombre la pensée

Fatigué, fatigué

                                                                                                                                                                                               Renaud Séchan.

Dimanche 14 septembre 2008 à 23:36

Wohoooooo !!
         C'est ma tête ou bien le reste qui tourne ?…. J'arrive pas à fixer mon regard….. Essayons la bonne vieille méthode. Je ferme les yeux, les frottes, les rouvres et !!!!!! …….Oh putain!!! C'est quoi ce truc ? J'ai devant moi une forêt somme toutes banale. Si ce n‘est qu‘elle est ……. phosphorescente!?! J'entends une bonne vielle musique trance-core, des rires, des cris de joies qui s‘en dégagent. ….Il me semble évident que c'est une invitation. Je m'approche…...
Sur le chemin je croise un lapin. Il se poste devant moi et me demande :
- Alors t'en penses quoi ?
Je le regarde un peu surpris et continue ma route. Lui me suit et bondit un coup à droite, un coup à gauche et me repose sans cesse cette question :
- Oh !! T'en penses quoi ? Dis moi ?
        Je tente alors de lui foutre mon pied dans la gueule, mais il est bien trop rapide...... Je prends donc la fuite. Là j'aperçois qui sort de la forêt,  un chameau….. A moins que ce ne soit un dromadaire ? Enfin celui qui a trois bosses. Il me fais signe de venir le rejoindre. Surpris de cette invitation je me précipite vers lui, d'autant que le lapin me colle toujours au train.
      Arrivé à quelques mètres de la forêt lumineuse, je me cogne violemment et tombe sur le carrelage……. C'est étrange, il n'y a aucun obstacle. A moins que ce ne soit ce satané lapin qui me suit….. Il se tient les côtes et me chambre :
- Waouh, la gamelle steu honte !…!…
      Je me relève, avance prudemment et me rends compte que je suis bloquée par un mur de chaleur. Seul le bout de mon nez et mes orteils arrivent à y pénétrer.
- Ferme les yeux !! me lance le dromadaire.
- Il a raison ! ……..Au fait, t'en pense quoi ? Me demande le lapin qui est apparemment parvenu à passer.
       Il m'attend de l'autre coté et regonfle ses Air-Tongs. Sans grande conviction je joint mes paupières et me retrouve de l'autre coté du mur. De l'intérieur, le mur de chaleur est un immense brasier. Les flammes délimitent l'endroit d'où je viens et où je suis.
      Je me dirige maintenant vers la forêt. Je suis la musique. Le lapin lui est toujours là. Il demande toujours de mes nouvelles et je n'arrive toujours pas à lui tirer les oreilles...... Le dromadaire lui a disparu. Il y a bien quelques hérissons, mais nos divergences politiques ne m'incite pas à leurs parler. Je continue donc ma route. Le lapin est en retrait. Il a été pris à partie par un employé Biskin Télecom qui essaie de lui refourguer un forfait illimité + 2 heures. J'en profite pour accélérer le pas. Un enfant me prends en stop et me voilà enfin face à la musique. Il s'agit en fait d'un écran géant. C'est plutôt étrange Les animaux sur la piste dansent selon leurs race. Tout devant les albatros font un pogo. Les crocodiles dansent un tango tandis que la salsa semble être réservé au rhinocéros. Je me dirige vers le bar et commande un jus de goyave au barman. Il se retourne, me sers ………et là……
- Alors t'en penses quoi ?
Ce putain de lapin !! Il va jamais me lâcher !!!! Je me dirige en courant vers un arbre, ouvre la porte la referme et me pends à la poignée pour être sur que personne d'autres n'entrera.
- Bon alors !! T'en pense quoi ?…. T'en a mis du temps…. Me lance une voix.... Je me retourne en panique et tombe sur Jeff,…… mon dealer, Il veut savoir ce que je pense de ses nouvelles pastilles. Je lâche la porte des chiottes de la boite, éponge mon front et lui réponds.
- Ouais, c'est sympa j'ai eu une légère montée….. Mais vraiment viteuf quoi…..


Mercredi 16 juillet 2008 à 23:28

Ecartez vous, écartez vous. Hurlai une jeune femme rousse en se précipitant sur la vieille dame. Elle venait de se réveiller.
- Madame, madame, vous m'entendez ? Demanda l'infirmière en essuyant la bave de la vieille dame.
- ….
- Lucette, vous m'entendez, vous avez eu un accident, vous êtes rester sans vie quelques heures.
- jkd… brjklez
- Allez- y, prenez votre temps. Je vais vous retirez ceci, ce n'est pas agréable mais vous n'en avez plus besoin. Dit elle tout en retirant un tuyau de son nez.
- Flipsy, mon chien ! Où est il ? Comment va-t-il ?
La jeune femme surprise se tourna vers son collègue, un jeune asiatique qui se tourna lui-même vers Annie, la fille de Lucette.
- Il va bien Maman, il est avec Marc. Il est partie au kiosque prendre un magazine pour Kévin.
La vieille dame tourna son visage vers le coin de la chambre. Elle y vit son petit-fils. Le brave garçon avait du attendre ici des heures. Il avait installé sur la table de nombreuses petites voitures. Il jouai avec son camion de pompier et ne semblait pas préoccupé. Sa petite fille elle avait laissé tombé ses devoirs et fixai sa grand-mère l'air inquiète.
- Ca va mamie ?
- ….  Elle regardait autour d'elle, l'air sonnée.
- Elle va bien ne t'inquiète pas, lui dit un charmant docteur aux cheveux d'or bouclés. Elle sera sur pied avant même que tu ai résolu ton problèmes de train. Plaisanta t il. Les enfants, vous devriez laissez votre grand-mère se reposer, vous aussi madame. Elle est encore sous le choc, vous pourrez la voir d'ici une heure.
Le mère pris ses deux enfants par les mains et les entraîna dehors. Lucette les regardait s'éloigner quand le médecin repris la parole :
- Allez Madame, détendez vous, dit il en faisant machinalement tournoyer son stéthoscope de la main droite. D'ici une demi heure vous irez bien mieux. Je vais vous faire apporter à manger. Vous en avez de la veine. Vous vous êtes réveillée le jour du poulet aux amandes.

Mercredi 16 juillet 2008 à 20:51

Réveil.
Wooh !! Seigneur, quel mal de tête. …. Mais au fait, où suis-je ? Je reconnais bien ma microcar mais le décor lui est inhabituel, pour ne pas dire surréaliste…... Ça est !! Je me souviens, je revenais du toiletteur quand un immense rayon de lumière, accompagné d'un bruit si strident que Flipsy hurlait à la mort. Pauvre chien…. Mais j'y pense !! Où est il ?!? Une chose est sure, il n'est pas dans la voiturette. D'ailleurs, je ne sais même pas où je suis moi-même. On dirait une sorte de parking souterrain. Avec cette nuance que dans celui-ci, on entrepose vraiment n'importe quoi. Il y a toutes sortes de voitures, des petites des grandes, des vertes, bleues, rouges. Il y a même, ….un voilier ?!? Mais que fait il ici ? Et d'ailleurs c'est ou ici ? Serai-je morte ? Serai-ce le parking du paradis ?
Allons ma pauvre Lucette, ressaisis toi, tu es ridicule…… Quoique, j'étais au volant de ma voiturette, mes 87 ans ont peut être pris l'initiative de me faire rater un virage. Cette lumière ne serait elle pas simplement les phares d'une voiture que j'aurais percutée de plein fouet ? Ce bruit strident, des crissements de pneus voulant éviter la collision…… Cela expliquerait l'absence de Flipsy, le Paradis c'est pas fait pour les chiens….Mais non voyons, je suis ridicule !! Il ne me reste plus qu'à partir a la recherche de mon ce filou, il a du profiter de mon sommeil pour ce faire la belle, voila tout..
Me voilà sorti de la voiture, armée de ma canne je me lance dans cet immense parking à la recherche d'une issue. Ou d'une bonne âme qui pourrait éclairer ma lanterne. Cet endroit est vraiment étrange, il y a toutes sortes de véhicules garé de façon anarchique… Je me demande comment je vais bien pourvoir m'y prendre pour sortir d'ici.  Ma voiturette est entourée d'un 4x4, d'une de ces motos qui vont sur la mer, d'un tracteur et,….. C'est à n'y rien comprendre d'une grue. Allez pressons, ce lieu commence à me donner des frissons. Je crois bien apercevoir une sortie par là bas, entre la limousine et ce camion de pompier.

- Flipsy ! Flipsy, où es tu ? Montre toi, c'est maman…..
Brrrr !!!! Mes paroles me reviennent en écho de toutes part, c'est décidé je sors d'ici. Un char d'assaut !! Cet endroit est vraiment étrange.. Me voici à la porte elle est surmonté d'un luminaire EXIT.  Allons bon, il n'y a pas de poignée, comment vais-je……… Encore mieux, la voilà qui s'ouvre d ‘elle-même. Jésus, Marie, Joseph !!! Qu'est-ce que cela, me voilà dehors maintenant !
Le soleil cogne fort et pourtant j'ai froid. Oh Seigneur, mais qu'est-ce qu'il m'arrive, ce n'est pas possible. Depuis quand les arbres poussent ils à l'envers ? Les feuilles touchent le sol et ....…!.!…. De mieux en mieux, il y a trois soleil, et pas l'un deux est jaune. Ils sont tous bleus. Puis les animaux sont étranges ici, il me dévisage tous comme pour me dire : Dégage la vieille on veut pas de toi ici !….. C'en est trop, je préfère encore retourner dans le parking ! D'autant que ce poulet ne m'inspire pas confiance avec sa cotte de maille faite en amandes.

Allons bon !! La porte ne s'ouvre pas ce coup-ci. Oh et puis zut, je sonne l'alarme., cela fera bien venir quelqu'un.
L'alarme sonne. La porte s'ouvre, je me précipite dans……. Comment est-ce possible ?!!!! Le parking a disparu, je me retrouve dans une sorte de salle de cours !!! Enfin du monde ! Je vais demander à cette jeune femme quelques explications…. Oulah, c'est qu'elle n'a pas l'air très commode, c'est vers moi qu'elle se dirigent avec cet air énervée. C'est bien mon prénom qu'elle hurle en me menaçant de sa seringue :

- Alors Lucette, ça vient cette solution ? On ne va tout de même pas y passer la nuit !
- !!!! Quoi, excusez moi Mademoiselle !!!
- Tu n'as encore rien fait !! Je me trompe ? Dernière chance, me dit la jeune femme rousse en faisant gicler un peu de liquide de sa seringue.
- ……
- Bon sang Lucette ! C'est pas compliquée, si ton train part du point A à 14h28 et qu'il doit arriver à 17h39, combien de temps s'arrête t-il au kiosque à journaux ?
- …. Hein ! Quoi ! Pardon !
La jeune femme n'eut pas l'air d'accepter ma réponse et me jeta une télévision au visage. Je réussis à l'esquiver et pris la fuite en fauteuil roulant.
Malheureusement, cette satanée rouquine me poursuivit avec un modèle électrique. Il lui faudrait peu de temps pour me rattraper. C'est à ce moment qu'un adorable jeune homme aux cheveux blonds et bouclés s'interposa. C'est alors que j'assistai impuissante à une horrible scène. La fille aux tâches de rousseur lui planta la seringue dans la bras droit, ce qui mit aussitôt mon héros hors d'état de nuire. Il répétait sans cesse "les visites sont terminées, les visites sont terminées" avec un air idiot.. Mon regard retourna sur son agresseur qui retira la seringue usagée et la jeta en plein dans le pneus droit de mon fauteuil. Je réussis malgré tout à le garer sans trop de dégât et continua ma cavale à pied. .Malheureusement, la course était devenu très désavantageuse.  Et non contente de me rattraper a vue d'œil, La jeune femme rousse entreprit de me menacer avec un stéthoscope. Elle le faisait tournoyer au dessus d'elle en hurlant : « écartez vous, écartez vous. ». Là, elle lança son instrument qui se mêla à mes jambes et me fit violement chuter au sol. Je suis perdu, je la vois s'approcher de moi, la bave lui recouvrant le menton. Elle s'apprête à m'enfoncer une énorme seringue dans le nez quand soudain :

TING
L'ascenseur s'ouvrit, nos quatre yeux se dirigèrent alors vers l'escalier de métal. Et là. Surgissant tel un fauve, Flipsy ! Mon brave Flipsy, lui sauta au cou. Il la mordit si violement que la moitié de la gorge de la rouquine s'arracha dans une giclée de sang. Aussitôt des médecins accoururent. Mais,  ... !! Ce n'est pas vers la rousse ensanglantée qu'ils se dirigent !! C'est encore moi la cible !!! Mais que me veulent ils à la fin ? Il ne me reste pas trente-six solutions. L' ascenseur vite ! Ce brave Flipsy s'est déjà mit en travers de mes agresseurs. On échange un dernier regard, dans lequel je lui envoie tout mon amour et ma gratitude. Lui se contente de me faire Au revoir de la patte, puis il s'écrie :
- Vite je ne pourrai pas les retenir bien longtemps. Adieu Lucette, et merci pour tout.
Clouée par l'émotion, je reste là un instant. Je regarde mon fidèle compagnon enchaîner les uppercuts sur ces médecins qui veulent s'en prendre à moi. Puis je le vois tomber, et je sens dans son regard qu'il ne se relèvera plus.
Là je comprend qu'il me faut réagir. L'un des médecins, un jeune asiatique se jette sur moi armé d'un défibrillateur. Dans un instinct de survie je me jette dans l'ascenseur, et là. Pauvre de moi, je me retrouve en chute libre. L'ascenseur, s'est fait la malle et je me retrouve là. Je regarde défiler les étages. A attendre que cette dalle de béton percute mon dentier. L'impact est imminent. Je pense à beaucoup de chose. Je vais rejoindre mon défunt mari, je ne reverrai plus mes petits enfant ni ma fille. Je repense une dernière fois à Flipsy, mon brave Yorkshire. Attend moi mon bébé, Maman arrive.


Splashhhh

Ecartez vous, écartez vous. Hurlai une jeune femme rousse en se précipitant sur la vieille dame. Elle venait de se réveiller.
- Madame, madame, vous m'entendez ? Demanda l'infirmière en essuyant la bave de la vieille dame.
- ….
- Lucette, vous m'entendez, vous avez eu un accident, vous êtes rester sans vie quelques heures.
- jkd… brjklez
- Allez- y, prenez votre temps. Je vais vous retirez ceci, ce n'est pas agréable mais vous n'en avez plus besoin. Dit elle tout en retirant un tuyau de son nez.
- Flipsy, mon chien ! Où est il ? Comment va-t-il ?
La jeune femme surprise se tourna vers son collègue, un jeune asiatique qui se tourna lui-même vers Annie, la fille de Lucette.
- Il va bien Maman, il est avec Marc. Il est partie au kiosque prendre un magazine pour Kévin.
La vieille dame tourna son visage vers le coin de la chambre. Elle y vit son petit-fils. Le brave garçon avait du attendre ici des heures. Il avait installé sur la table de nombreuses petites voitures. Il jouai avec son camion de pompier et ne semblait pas préoccupé. Sa petite fille elle avait laissé tombé ses devoirs et fixai sa grand-mère l'air inquiète.
- Ca va mamie ?
- ….  Elle regardait autour d'elle, l'air sonnée.
- Elle va bien ne t'inquiète pas, lui dit un charmant docteur aux cheveux d'or bouclés. Elle sera sur pied avant même que tu ai résolu ton problèmes de train. Plaisanta t il. Les enfants, vous devriez laissez votre grand-mère se reposer, vous aussi madame. Elle est encore sous le choc, vous pourrez la voir d'ici une heure.
Le mère pris ses deux enfants par les mains et les entraîna dehors. Lucette les regardait s'éloigner quand le médecin repris la parole :
- Allez Madame, détendez vous, dit il en faisant machinalement tournoyer son stéthoscope de la main droite. D'ici une demi heure vous irez bien mieux. Je vais vous faire apporter à manger. Vous en avez de la veine. Vous vous êtes réveillée le jour du poulet aux amandes.

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