Samedi 24 novembre 2007 à 0:24

         Il était sympa ce concert dommage qu'un mouvement de foule me fit finir la soirée dans le pub le plus « hype » de la ville, qui était également le seul bar ouvert après 2 heures. L'ambiance intérieure était plutôt bon enfant, si par cette expression vous entendez un comportement général digne d'un élève de CE2 récidiviste. A ma droite un groupe de métrosexuels virils s'était mis en tête de "lever" ce soir, les perdants devront sans doute régler la séance d'U.V des plus hardi. Lorsqu'un molosse imbibée ressenti le besoin de connaître les raisons de mon immobilisme face à tous ces "jolis  petits culs", je décidai qu'il était temps de passer à l'étage histoire de voir quelles merveilles m‘y attendaient. Sur ma route je croisai un jeune homme d'environ 40 ans qui expliqué à une vingtagenaire que l'amour n'avait pas d'âge et que seule comptait la richesse du cœur. A peine arrivée au sommet des escaliers, je reçus une frappe amicale dans le dos : JON DOE le gars avec qui j'avais coupé des mandrins l'hiver dernier pendant 4 jours de 6H00 à 13h00. Visiblement il se souvenait bien de moi et insistai pour qu'on s'en jette un. Il vida son verre d'une traite et commanda deux vodka-essence pour lui et "le jeune" , apparemment lui aussi avait oublié mon prénom. Durant notre premier verre en commun il me donna des nouvelles de tous ses collègues que j'avais sans doute croisé en pause ou à la pointeuse. Au second verre je lui donnai de mes nouvelles lui racontant les passionnantes missions que m'avait confié mon agence intérim' : étriper des poissons, gazés des bananes, poinçonner des plaques d'acier, mettre des shorts sur cintre….A la troisième tournée il s'esclaffa à la barmaid "pas plus haut que le bord". Voyant mon mutisme et le sourire de compassion que m'adressai la jeune femme, il changea de ton et me raconta les nouvelles mesures prises par la direction qui d'après lui étaient tout à fait scandaleuses celà dit, il n'était pas surpris. Depuis 23 ans qu'il bossais dans la boite, d'après es souvenirs : « ça a toujours été la merde ! ». Alors que je contemplais les luminaires « EXIT » qui m'indiquaient mon objectf, il fini son verre d'une traite :

- un autre ? me dit il tout en interpellant la barmaid

- non, non je vais y aller

- t'a bien le temps d'en prendre un dernier, me dit il en faisant signe à la demoiselle de nous resservir

- ok pour un dernier , balbutiai-je.

         Je terminai difficilement mon enième cocktail que ce fameux dernier m'attendait. Ne voulant plus m'éterniser je pris mon verre et mon courage à deux mains et m'exclama « santé » tout en triquant avec mon mécène. Ce cul-sec final me fit prendre conscience que nombreux était ses prédécesseurs. Je décidai donc de quitter mon collègue non sans mal. En bas des escaliers, ce bon vieux quadraquagénaire avait finalement trouvé une nouvelle proie visiblement plus jeune et plus docile. Avant de partir je fit un arrêt au toilettes histoire de faire le bilan de ma soirée qui se résuma plutôt liquide. Après avoir résolu l'énigme de la porte qui se tire et non qui se pousse, me voilà enfin dehors….

                                                 à suivre.... (si j'ai l'inspi)

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